đŸŸ Suki, chienne d’assistance judiciaire : un soutien prĂ©cieux pour les femmes victimes de violences Ă  OrlĂ©ans

Depuis novembre 2024, Suki, chienne d’assistance judiciaire formĂ©e par HANDI’CHIENS, accompagne les femmes victimes de violences au sein de la Maison des Femmes du CHR d’OrlĂ©ans et au tribunal. Aux cĂŽtĂ©s de Laetitia, assistante sociale, elle joue un rĂŽle apaisant lors des entretiens mĂ©dicaux et juridiques. Une prĂ©sence prĂ©cieuse qui libĂšre la parole, apaise les Ă©motions et redonne confiance.

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Un soutien unique au cƓur de la Maison des Femmes d’OrlĂ©ans

Depuis novembre 2024, Suki, chienne d’assistance judiciaire formĂ©e par HANDI’CHIENS, a rejoint l’équipe de la Maison des Femmes du CHR d’OrlĂ©ans.
Aux cĂŽtĂ©s de Laetitia, assistante sociale, elle accompagne au quotidien des femmes victimes de violences. Pour ces patientes, comme pour les professionnelles, Suki est bien plus qu’un chien : elle est une collĂšgue hors du commun.

« Avant mĂȘme son arrivĂ©e, je savais ce qu’un chien d’assistance judiciaire pouvait apporter. Je travaille aussi Ă  l’unitĂ© d’accueil pour l’enfance en danger, oĂč nous avons Orko, l’un des premiers chiens d’assistance judiciaire en France. Offrir ce mĂȘme soutien aux femmes victimes Ă©tait devenu une Ă©vidence. »

Une mission partagée entre justice et soin

Suki partage sa semaine entre deux lieux-clés du parcours des victimes :

  • le lundi au tribunal d’OrlĂ©ans, pour soutenir les victimes lors des audiences,

  • le reste de la semaine Ă  la Maison des Femmes, un espace conçu pour prendre en charge toutes les dimensions des violences faites aux femmes.

DĂšs la premiĂšre rencontre avec une patiente, Suki est lĂ . Elle s’installe Ă  ses cĂŽtĂ©s, pose sa tĂȘte sur ses genoux, propose un cĂąlin. Et souvent, c’est ce simple contact qui ouvre la voie.

« La chaleur de sa prĂ©sence, sa douceur, apaisent instantanĂ©ment. Le rythme cardiaque diminue, la parole se libĂšre, la confiance revient. La victime nous confie alors des choses qu’elle n’aurait sans doute jamais pu formuler autrement. »

Être lĂ , Ă  chaque Ă©tape

Suki n’est pas lĂ  seulement pour le premier rendez-vous. Elle suit les femmes dans tout leur parcours : examens mĂ©dicaux, entretiens avec les professionnels, audiences au tribunal. Elle incarne une forme de continuitĂ© Ă©motionnelle, un repĂšre rassurant.

« Sur une année, elle aura accompagné entre 100 et 400 femmes. Chaque histoire est unique. Et chaque fois, Suki est à la hauteur. »

L’empathie d’un chien, la vigilance d’une Ă©quipe

Les chiens d’assistance judiciaire comme Suki sont sĂ©lectionnĂ©s pour leur tempĂ©rament calme, patient, profondĂ©ment empathique. Mais ce rĂŽle est exigeant.

« Elle absorbe beaucoup. Parfois, les charges émotionnelles sont trÚs lourdes. Elle participe à 3 à 8 entretiens par semaine, il faut donc veiller à son équilibre. Lui offrir du repos, des moments de détente, du jeu. »

Suki peut compter sur une triple vigilance bienveillante : elle vit chez Élisabeth, infirmiùre ; travaille avec Victoria, psychologue ; et partage chaque jour avec Laetitia.

« Elle reçoit le triple d’attention, le triple d’amour. Elle en a besoin. Et elle le mĂ©rite. »

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