Un taux de retour de 48% pour l’enquête auprès des délégué(e)s et familles d’accueil !

Quelques chiffres clés sur les réponses fermées :

Globalement sur l’ensemble des personnes ayant répondu au questionnaire :

  • 81% sont des femmes
  • 56% ont entre 37 et 58 ans
  • 68% ont une activité professionnelle

Les points essentiels

Les délégués
  • Ils ont été formés entre 2002 et 2021 dont 50% entre 2017 et 2021 et 80% selon la « nouvelle méthode ».
  • La plupart ont assisté à au moins un stage de remise à niveau, avec une moyenne de six stages.
  • Les deux-tiers ont assisté à au moins un stage de remise d’un chien à des bénéficiaires, avec en moyenne deux à trois stages.
  • Les deux-tiers ont encadré leur premier groupe l’année suivant celle de leur formation.
  • Au total 143 groupes de familles d’accueil ont été encadrés.
  • 621 chiens ont été éduqués, 62% d’entre eux ont été remis.
  • La volonté de poursuivre leur engagement pour HANDI’CHIENS est la principale motivation à s’engager dans la fonction de délégué(e) pour 82% d’entre eux.
  • Les principales difficultés rencontrées sont la gestion du temps personnel et de celui consacré aux familles d’accueil, la gestion des problématiques de chiens et des nouveaux outils et le manque d’accompagnement pour assurer la mission.
    Au regard de ces difficultés, si deux-tiers ont envisagé à un moment d’arrêter, seul un tiers l’ont réellement fait dont les trois-quarts temporairement.
Les familles d’accueil
  • Elles ont pris en charge leur premier chien entre 1998 et 2021, dont 80% entre 2017 et 2021.
  • Elles ont éduqué au total 289 chiens dont 46% sont en cours d’éducation et 17% ont été sortis du programme.
  • L’envie d’agir concrètement pour les personnes en situation de handicap a été leur motivation essentielle pour devenir famille d’accueil dans 77% des cas.
  • Dans 23% des cas, c’est leur disponibilité et leur souhait de se former à l’éducation canine ainsi que leur intérêt pour les bienfaits de la médiation animale qui les a conduits vers ce choix.
  • Les difficultés essentielles sont la pression de l’engagement, la gestion du temps personnel, le peu ou le manque de nouvelles une fois le chien remis, la séparation du chien et la difficulté à appliquer les consignes.
  • Au regard de ces difficultés, si 45% ont envisagé à un moment d’arrêter, seuls 23% l’ont réellement fait dont 57% temporairement.
Les familles « week-end »
  • Les 80 familles « week-end » sont en activité depuis 2000, 54% d’entre elles depuis 2019.
  • Elles sont essentiellement sollicitées par les centres d’éducation HANDI’CHIENS.
  • Leurs principales motivations sont la proximité avec un centre HANDI’CHIENS, l’envie d’agir concrètement pour les personnes en situation de handicap et l’exigence de la mission.
  • Les trois-quarts déclarent de pas avoir de difficulté notable. Les autres regrettent essentiellement le manque de temps d’échanges entre familles « week-end ». Les contraintes horaires du week-end, la gestion du temps personnel et la gestion des chiens sont les autres difficultés les plus citées.
    Au regard de ces difficultés, seules quelques familles ont envisagé d’arrêter et l’on réellement fait.

Au total

Cette première synthèse des résultats aux questions fermées met en valeur les motivations qui ont amenés les bénévoles à s’engager dans le parcours d’éducation des chiens. Elle permet également une première approche des difficultés rencontrées au quotidien.
L’exploitation à venir des questions ouvertes nous donnera un éclairage sur les raisons pour lesquelles certains ont envisagé un jour d’arrêter leur bénévolat mais surtout au regard de leur expérience d’identifier leurs propositions d’actions concrètes d’amélioration.
La deuxième partie des résultats devrait pouvoir vous être présentée lors du prochain bulletin.
Merci à l’ensemble des bénévoles qui ont pris un peu de leur temps pour partager leur expérience de terrain et nous permettre ainsi de mettre en place une réelle démarche de retour d’expérience.

Je me lance !