HANDI’CHIENS : Jean-Claude, racontez-nous comment vous est venue l’idée de marcher vers Compostelle pour notre association.
Jean-Claude ARMSPACH : Je suis jeune retraité, depuis le mois de février. Marcher jusqu’à Compostelle était un projet que j’avais en tête depuis quelques années. Le départ à la retraite a été l’occasion de concrétiser ce rêve mais je voulais donner encore plus de sens à ma démarche. J’ai donc cherché une association, et en creusant un peu je suis tombé sur HANDI’CHIENS. C’était en décembre dernier, j’ai regardé le site Internet, pour voir ce que vous faisiez, et il n’y avait pas photo : c’était pour vous que je voulais le faire. Et cela pour plusieurs raisons, à commencer par la démarche qui va, selon moi, au-delà du bénévolat. Ce qui m’a franchement touché, c’est le rôle que remplissent les familles d’accueil qui éduquent un chien pendant 16 mois avant de le remettre à quelqu’un d’autre. On s’attache aux animaux, et même si le bénéficiaire en a vraiment besoin, cela doit quand même être un crève-cœur de se séparer du chien. Les personnes qui font cela… Je les trouve incroyables. J’en ai rencontré quelques-unes à Kunheim (Haut-Rhin) car je voulais voir comment ils vivent, comment ils font, et j’ai été clairement conquis. Je me suis dit « c’est pour eux que je vais marcher, c’est sûr ».