NEWSLETTER
Restez informés de toutes les actualités de l’association
« Lexie m’apporte plus d’autonomie et d’énergie, et moins de fatigue »
Manon est une jeune étudiante parisienne qui étudie la biologie. Atteinte d’une paralysie cérébrale dès la naissance, elle utilise un fauteuil depuis l’âge de 5 ans. En mai 2018, elle a accueilli Lexie afin de l’épauler et l’aider à mieux gérer la fatigue et la complexité du quotidien. Elle relate d’ailleurs assidument leurs aventures à deux sur ses pages Facebook et Instagram.
Manon : Il était plus compliqué ! Lexie m’aide sur différents aspects, surtout sur l’aide technique. Elle me fait gagner beaucoup de temps et d’énergie. Des choses que je pourrais faire mais qui prendraient du temps et me fatigueraient, et que Lexie peut faire très rapidement sans problème. Eteindre une lumière, retirer mon manteau, ouvrir un placard, ramasser mon sac si je suis en fauteuil dans la rue… J’ai appris Lexie à reconnaître des objets du quotidien, comme mes chaussures ou mon casque de musique, donc elle peut me les apporter dans mon appartement. Et lorsque je suis en cours, elle peut ramasser un stylo tombé et ça permet d’éviter de solliciter un autre étudiant. C’est un gain en autonomie.
M. : Je me sens en sécurité. Elle est capable d’aboyer sur commande si jamais je tombe sans pouvoir me relever ni appeler quelqu’un, ou bien pour demander à un passant de m’aider si je suis bloquée avec mon fauteuil. Je me souviens d’un jour où je n’étais pas chez moi, en montant un escalier je me suis rendue compte à mi-chemin qu’un objet me bloquait le passage. Je n’avais pas fait attention et il n’y avait personne à proximité. J’ai demandé à Lexie de venir, elle a pris l’objet en gueule et l’a sorti de l’escalier.
M. : Alors là, Lexie fait vraiment une grosse différence. Je suis handicapée depuis la naissance et j’utilise un fauteuil depuis mes 5 ans. Mais lorsque je suis sortie pour la première fois dans la rue avec Lexie, les gens m’ont souri, au lieu de changer de trottoir ou de ne pas me regarder. Donc le premier contact avec les gens est tout de suite plus agréable. Il est aussi plus simple car au lieu de se demander ce qu’ils peuvent dire ou ne pas dire, les gens me questionnent spontanément sur le chien. Avec Lexie, je suis bien tenue de l’emmener en balade, et même si c’est fatigant, je peux rencontrer des gens. Elle apporte de la légèreté et de la bonne humeur à un quotidien qui peut parfois être compliqué. Cela fait une différence. Et j’ai rencontré plein de gens formidables grâce à Lexie, ça c’est top.
M. : J’étudie la biologie en faculté, en troisième année de licence. Depuis le début de la crise sanitaire je travaillais en distanciel, mais j’espère pouvoir retourner sur place en septembre.
M. : Elle fait ses besoins sur demande avant d’arriver à l’université, comme cela on a aucun problème au cours de la journée. Ensuite, entre les cours, Lexie appuie sur le bouton de l’ascenseur, elle ramasse les objets que je fais tomber comme par exemple le foulard ou le manteau. Et une fois en cours, elle est couchée. Elle ne dort généralement pas mais elle est très calme. L’objectif étant qu’on ne la remarque pas.
M. : Chaque bénéficiaire décide, mais j’ai personnellement choisi de demander à ce qu’on ne la caresse pas. Car c’est un chien qui est très câlin et qui peut avoir envie de jouer si on le caresse. Donc je demande à ce qu’on ne la caresse pas pour qu’elle reste calme et n’ait pas envie d’aller interagir avec quelqu’un d’autre, car ce n’est pas le lieu en amphithéâtre. En revanche, quand mes amis la voient en dehors du cadre de l’université, une fois chez moi, ils peuvent tout à fait la caresser et jouer avec elle. Disons que j’impose, entre guillemets, une différence de comportement à adopter pour que Lexie sache les temps où elle peut rapporter les jouets et les temps où elle doit se tenir calme en cours. La chose la plus importante à retenir est celle-ci : quand on croise un chien guide ou un chien d’assistance, il faut toujours demander d’abord à la personne au bout de la laisse si on peut le caresser.
M. : Mes parents étaient contents car quand j’étais plus jeune, ils m’avaient proposé de demander un chien d’assistance mais j’avais refusé car je n’en ressentais pas le besoin à l’époque. Ils n’ont pas voulu insister, il fallait que la demande vienne de moi. J’ai vécu toute seule sans chien donc ce n’était pas quelque chose d’impossible, mais Lexie m’apporte plus d’autonomie et d’énergie et moins de fatigue. C’est un confort de vie supplémentaire. Donc ils étaient contents.
Restez informés de toutes les actualités de l’association
🐕🦺 Cérémonie HANDI'CHIENS 📍Paris, samedi 19 octobre 🎟️ Places limitées !