HANDI’CHIENS : Noam, racontes-nous ta rencontre avec ton chien d’éveil Maillon.
Noam : J’avais 13 ans, c’était en 2018 et ça s’est bien passé. J’ai bien eu un petit peu peur la première fois que j’ai vu Maillon, puis je me suis rapidement habitué à lui.
HANDI’CHIENS : Avant l’arrivée de Maillon, tu étais sujet à de nombreuses crises d’anxiété, de nervosité et d’angoisse. Est-ce que ça va mieux maintenant ?
Noam : Oui, ça va beaucoup mieux. Je ne fais presque plus de crises d’angoisses. Et la nuit, tout va très bien maintenant, depuis que Maillon dort dans ma chambre. Sa présence me calme, me rend plus tranquille.
HANDI’CHIENS : Hormis la fréquence de ces crises, qu’est-ce qui a changé chez toi depuis que Maillon est là ?
Noam : Je suis plus ouvert, je parle davantage aux autres personnes. Quand quelqu’un dans la rue est intrigué par la cape bleue de Maillon, je lui présente HANDI’CHIENS et je lui explique ce qu’est un chien d’éveil. On en discute puis ensuite on peut parler de tout et de rien.
HANDI’CHIENS : Et pour tes études, que t’apporte Maillon ?
Noam : De l’apaisement, du calme. Je suis moins stressé et le soir je suis davantage concentré grâce à Maillon. Car je le caresse en même temps que je révise. Il me suit partout.
HANDI’CHIENS : Avant la crise sanitaire, Maillon pouvait-il t’accompagner en classe ?
Noam : Non, mais quand je sortais de cours le soir, Maman ramenait tout le temps Maillon devant le collège.
HANDI’CHIENS : Et depuis la crise, qu’est-ce qui a changé ?
Noam : Pas grand-chose me concernant, si ce n’est que c’est devenu plus difficile de se balader. Avant, je me promenais tout le temps dehors mais maintenant je reste beaucoup plus souvent dans le jardin.