Et si nous devenions famille d’accueil ? Certes, je me sens impuissante face à l’épilepsie ou au handicap, mais s’il y a bien une chose que je peux réaliser, c’est améliorer le quotidien d’une personne dans cette situation. Un joli pied-de-nez à la maladie ! Devenir famille d’accueil n’est pas une décision que l’on prend à la légère. Cela implique de s’occuper d’un futur Handi’Chiens durant 16 mois, d’aller aux cours de formation tous les 15 jours, de lui apprendre une trentaine de commandes, de lui donner de l’amour et de le socialiser en l’emmenant partout. Puis, lorsqu’il a 18 mois, il faut savoir s’effacer pour laisser la place à quelqu’un d’autre. décision évidemment difficile mais avec le sentiment de l’accomplissement, objet même de mon engagement.
J’aime présager du binôme qu’il formera avec son bénéficiaire et l’effet positif qu’il pourra lui apporter au quotidien ! J’ai pu rencontrer une famille d’accueil et une bénéficiaire épileptique accompagnée de son chien d’alerte. Cet échange a renforcé ma motivation. Après avoir mûrement réfléchi en famille, nous avons alors décidé d’accueillir un futur super-héros : Poncho, 4 mois.
PS : un grand merci à mon mari et mes enfants d’avoir totalement adhéré à cette idée et de m’avoir suivie dans cette magnifique aventure.