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Handicap : le gros maux avec un H
Stéréotypes, idées reçues, gêne.... nombreux sont les facteurs discriminants qu'ont à subir les personnes en situation de handicap. Mais quels sont les types de handicap ? Qui sont les plus touchés ? Et comment leur venir en aide ? C'est ce à quoi nous répondrons.
Pour bien définir le handicap, nous nous appuierons sur la définition faite par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) qui stipule qu’« est handicapée toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises ». Ce sont des personnes en situation de fragilité qui présentent une « altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant », selon la loi de 2005. Ces fonctions altérées ainsi énumérées représentent la majorité des types de handicap connus. En d’autres termes, ces personnes souffrent, en plus d’un handicap, des difficultés à vivre dans le même environnement que des personnes ne souffrant pas de handicap, tant dans les établissements publics, dans le secteur de l’emploi, en bref au sein de la société actuelle.
En 2020, on dénombre près de 12 millions de personnes atteintes de handicap en France. Selon l’IDDHEA, une entreprise marseillaise qui participe au recrutement et au placement des personnes en situation de handicap, 80% de ces 12 millions représentent des handicaps dits « invisibles » c’est-à-dire non perceptibles au premier regard (mal de dos, traumatisme crânien, surdité…). Les 20% restants représenteraient donc les handicaps les plus lourds : handicap moteur, trouble du spectre autistique etc.
Handicap moteur, handicap psychique, mental, trouble du spectre autistique… Il existe plusieurs sortes de handicap :
Il s’agit d’une atteinte à la motricité partielle ou totale qui se caractérise par la difficulté d’une personne à effectuer certains gestes, à se déplacer ou encore à bouger certains de ses membres supérieurs et/ou inférieurs. Dans cette catégorie, on peut retrouver les amputations, les paralysies, la myopathie… Les causes de ce handicap sont multiples : maladie génétique, vieillissement, malformation congénitale… La moitié des personnes souffrant de handicap moteur se déplacent en fauteuil roulant.
Il englobe à son tour, deux sortes de handicap :
A différencier du handicap mental et de cause toujours inconnue, le handicap psychique nait le plus souvent à l’âge adulte. Chez l’individu, le fonctionnement intellectuel est intact mais des troubles affectifs, émotionnels et mentaux surviennent. Les psychoses, la bipolarité ou encore la schizophrénie notamment sont des phénomènes liés au handicap psychique.
Déficience intellectuelle décrite par l’OMS comme « un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment au niveau des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales« . Le handicap mental trouve sa source au moment de la conception (maladie génétique, trisomie), pendant la grossesse (radiation, médicaments, alcool), à la naissance (prématurité) ou encore après la naissance (traumatismes crâniens, asphyxies, accidents). L’autisme est une maladie mentale ainsi que la trisomie 21 qui en est la forme la plus connue et qui représente près de 12% des personnes souffrant d’handicap mental.
Les plus connues d’entre elles sont la mucoviscidose ou encore la sclérose en plaque. Ce sont des déficiences qui peuvent générer un handicap, par exemple l’épilepsie, et qui progressent lentement, dites dégénératives . Il en existe beaucoup qui sont peu à peu reconnues comme un véritable handicap par la société. Ces maladies peuvent être traitées mais non guéries.
Pour aider et accompagner les personnes en situation de handicap, l’association remet gratuitement des chiens d’assistance chaque année, sur demande. Différents types de chiens sont élevés spécifiquement, puis éduqués et formés par les experts HANDI’CHIENS. Les chiens d’assistance ont pour mission d’accompagner les enfants et les adultes en situation de handicap, qu’il s’agisse d’apporter une aide technique dans les gestes du quotidien, ou un soutien moral notamment dans des établissements de santé spécialisés.
Les chiens d’assistance aident tout autant les personnes atteintes d’un handicap moteur que celles atteintes de handicap mental, psychique ou même sensoriel. Ils répondent à plus de 50 commandes et sont légalement autorisés à se rendre à l’école, dans les magasins, aux concerts… partout où leurs bénéficiaires ont besoin d’aller.
Ces chiens sont généralement remis à des enfants souffrant de troubles du spectre autistique (TSA), de trisomie 21 ou encore de polyhandicaps. Ils sont là pour stimuler l’enfant, et surtout pour apaiser ses angoisses. La présence du chien d’éveil permet à l’enfant de surpasser ses peurs dans sa vie de tous les jours et d’être accompagné dans ses activités extérieures… L’enfant reprend confiance en lui et gagne en assurance, grâce au chien d’éveil.
Le chien d’assistance pour personne épileptique est un chien formé à détecter et reconnaître la crise pour prévenir l’entourage de cette dernière et la soulager. Basée sur la discrimination d’odeur et l’olfaction, l’éducation du chien d’alerte est spécifique à sa mission. Dans le déroulement d’une crise :
Une fois la crise passée, le chien d’éveil continue ses fonctions de chien d’assistance : apport des médicaments, réponse aux commandes…
Confiance et autonomie sont peu à peu retrouvées.
Présent dans les EPHAD, les IME, les hôpitaux de jour, le chien d’accompagnement social aide les personnes en situation de handicap de ces établissements à conserver un lien social, les motive à la promenade pour entretenir la motricité et calme les angoisses des personnes les plus anxieuses.
Dernier né des catégories de chiens d’assistance mais non des moindres, ce chien a pour vocation d’accompagner les victimes et témoins de violence. Il apporte soutien émotionnel, réconfort et apaisement lors d’audiences à la gendarmerie, au commissariat ou encore au tribunal. Pendant l’instruction judiciaire, le chien est remis à la victime dans le but de libérer la parole de celle-ci et de la rassurer. Sa présence favorise la décontraction et la diminue l’anxiété. Trois chiens d’assistance judiciaire ont déjà été remis par l’association.
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🐕🦺 Cérémonie HANDI'CHIENS 📍Paris, samedi 19 octobre 🎟️ Places limitées !