De nouvelles manières de soutenir Handi’Chiens
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« Emu et conquis par la démarche de HANDI’CHIENS »
Jean-Claude Armspach, jeune retraité alsacien, s’est lancé le 14 mars dernier dans un long et formidable périple jusqu’à Compostelle avec l’objectif de parcourir 2.400 kilomètres en cent jours. Il a choisi d’arborer fièrement les couleurs de HANDI’CHIENS afin de lever des fonds dans le but de financer l’éducation et la remise d’un chien d’assistance à un futur bénéficiaire. Ses rencontres et sa communication quotidienne sur ses pages Facebook et Instagram sont autant d’occasions pour lui de sensibiliser les gens au rôle de notre association.
HANDI’CHIENS : Jean-Claude, racontez-nous comment vous est venue l’idée de marcher vers Compostelle pour notre association.
Jean-Claude ARMSPACH : Je suis jeune retraité, depuis le mois de février. Marcher jusqu’à Compostelle était un projet que j’avais en tête depuis quelques années. Le départ à la retraite a été l’occasion de concrétiser ce rêve mais je voulais donner encore plus de sens à ma démarche. J’ai donc cherché une association, et en creusant un peu je suis tombé sur HANDI’CHIENS. C’était en décembre dernier, j’ai regardé le site Internet, pour voir ce que vous faisiez, et il n’y avait pas photo : c’était pour vous que je voulais le faire. Et cela pour plusieurs raisons, à commencer par la démarche qui va, selon moi, au-delà du bénévolat. Ce qui m’a franchement touché, c’est le rôle que remplissent les familles d’accueil qui éduquent un chien pendant 16 mois avant de le remettre à quelqu’un d’autre. On s’attache aux animaux, et même si le bénéficiaire en a vraiment besoin, cela doit quand même être un crève-cœur de se séparer du chien. Les personnes qui font cela… Je les trouve incroyables. J’en ai rencontré quelques-unes à Kunheim (Haut-Rhin) car je voulais voir comment ils vivent, comment ils font, et j’ai été clairement conquis. Je me suis dit « c’est pour eux que je vais marcher, c’est sûr ».
H. C. : Vous avez donc mis en place une cagnotte…
J.-C. A. : L’idée, c’est d’essayer de financer un chien d’assistance. C’est mon objectif. J’aurais pu faire une cagnotte traditionnelle sur un réseau social ou sur une plateforme dédiée, mais je ne voulais pas qu’il puisse y avoir la moindre ambiguïté pour les futurs donateurs. Je trouve cela mieux qu’ils versent directement l’argent à HANDI’CHIENS. D’une part pour bénéficier d’un avantage fiscal, mais aussi pour rassurer sur le sérieux de la démarche.
H. C. : C’est également au gré de vos rencontres, pendant votre périple, que vous sensibilisez les gens à l’action de HANDI’CHIENS ?
J.-C. A. : Voilà, ça c’est l’autre facette de ma démarche. J’ai une petite mascotte avec moi, je l’appelle Stella, et je l’emporte avec moi. L’objectif étant que les gens soient interpellés par ce petit chien et que l’on commence à discuter. Je donne également les noms de mes pages Facebook et Instagram, afin qu’ils puissent s’y rendre et en apprendre encore davantage sur l’association.
H. C. : Quand êtes-vous parti exactement ?
J.-C. A. : Je suis parti le 14 mars du Mont-Saint-Odile. C’est la patronne des Alsaciens et un lieu hautement symbolique de la région. Mon projet s’appelle Compostelle pour HANDI’CHIENS, c’est 2.300 ou 2.400 km en 100 jours, même si je devrais sûrement être un peu plus rapide que prévu.
H. C. : Comment ont réagi vos proches ?
J.-C. A. : Mon épouse n’a malheureusement pas pu m’accompagner en raison d’une blessure au genou. Mais elle est totalement à fond car c’est elle qui s’occupe de me trouver les gîtes, les hébergements, elle s’occupe de toute la partie administrative et de l’animation des pages Facebook et Instagram. Je publie le soir et on rédige ensemble les communiqués. Mes enfants me suivent également assidument, comme de fervents supporters. Ils ont tous découvert HANDI’CHIENS grâce à ce projet et ils sont tous très séduits par la démarche de l’association.
H. C. : Qu’avez-vous fait de spécial dimanche dernier ?
J.-C. A. : J’ai été rejoint par des membres de la délégation Auvergne de HANDI’CHIENS. Ils ont marché avec moi, avec deux chiens, pendant huit kilomètres. J’avais à ce moment-là un compagnon de route rencontré sur le chemin, en Haute-Saône, il s’appelle Rodolfo. C’est une personne qui a de très belles valeurs et qui marche pour une ONG défendant les droits des enfants au Cambodge. Nous avons donc marché tous ensemble et le délégué régional en a profité pour m’expliquer le rôle de la délégation Auvergne et tout ce qu’ils y font. J’étais franchement ému car ce sont de belles personnes.
H. C. : Si la cagnotte atteint son objectif (17.000€), c’est la vie d’une personne, un futur bénéficiaire, que vous contribuerez fortement à changer…
J.-C. A. : C’est vraiment l’objectif. Et je communique sur ce point. Cela permet également de bien situer l’avancée du projet. Demain par exemple je pourrais me dire que j’ai fait un tiers du voyage et que la cagnotte est également remplie au tiers. J’espère maintenant un effet boule de neige dans la communication de mon périple afin de se donner toutes les chances d’atteindre cet objectif.
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